06 septembre 2014
Probablement
- En allant jeter un coup d’œil à la retraduction de Bon, j’ai éprouvé un certain soulagement : au moins, les « bas blancs » de la grosse machine à laver hexagonale y sont redevenus les White Soxs* de Chicago.
(Louis Hamelin, dans Le Devoir du 6 septembre 2014.)
Est-ce le traducteur ou le chroniqueur qui ne sait pas écrire les White Sox? Chose certaine, la faute d'orthographe est passée inaperçue – à moins qu'il ne s'agisse d'une plaisanterie trop subtile pour moi. Au besoin, on pouvait se reporter au site Web de l'équipe : http://chicago.whitesox.mlb.com/index.jsp?c_id=cws
- Il est, dans le ratage des traductions, un seuil au-delà duquel les défauts de construction et les équivalents douteux deviennent du pur divertissement. Exemple : utiliser l’expression « coucher ensemble » pour décrire les rapports sexuels d’un couple qui partage le même lit depuis… quarante ans.
Moins embarrassé, le romancier texan, pour évoquer le même acte, a probablement employé un de ces bons gros « fuck » qui fleurissent l’idiome étasunien.
Probablement? Il me semble qu'on aurait dû vérifier.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 14 septembre à 23 h, je vois que la faute a été corrigée.
« La traduction n’est pas toujours une histoire d’amour » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/417640/traductions...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:53 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : journalisme, presse, médias