30 octobre 2005
Colonnes
La cathédrale blanche écoutait dans la nuit
Le bruissement de l’eau et les souffles enfuis
Où s’épuisait la mer, sombre à cette heure et lasse
Des nuages passaient sur la lune fugace
Au-dessus des cafés où tiédissait l’ennui
Dessinant des chemins de marbre et d’eau de pluie
Labyrinthe où glissaient nos espoirs pleins de grâce
C’était un défilé de patriciens antiques
Brandissant leurs flambeaux comme sabres de feu
Qui restaient suspendus dans l’espace amnésique
Et nos regards saisis par une glace obscure
Fixaient fascinés le néant voluptueux
Où mouraient les spirales des pensées futures
Line Gingras
Québec
Colonnes : http://www.jmrw.com/Abroad/Balkans/Venise/Vues/pages/011.htm
17:05 Publié dans Ah! Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Venise, poème, poésie
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