31 janvier 2006
Au Quadri, un 19 octobre
Dans un voile de brume aux fantasques mouvances
La place tournoyait d’enfants et de pigeons
Les voix avaient le timbre mauve des violons
Naïf et tendre, tel un parfum de romance
La place tournoyait d’enfants et de pigeons
Les voix avaient le timbre mauve des violons
Naïf et tendre, tel un parfum de romance
Le sommeil invitait dans sa lumière intense
Nos paupières effleurées de lentes visions
Sur nos verres dansait le génie du vin blond
Aux bras souples et longs caressant le silence
Et nos esprits voguant en quelque mer lointaine
Aux horizons confondus s’enivraient de bleu
Nous étions emportés sur les vagues sereines
Vers des îlots de fleurs aux sentiers onduleux
Où des souffles légers joyeux venaient mourir
Sous la soie des pétales glissant des soupirs
Line Gingras
Québec
03:00 Publié dans Ah! Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Venise, poème, poésie