17 avril 2010
Pas une ne se ressemblerait
Se ressembler.
- Chaque personne sur place était si isolée dans sa propre terreur pendant l'interminable minute de 16 h 53 que chacune pourrait en faire le récit seconde par seconde, et pas une ne se ressemblerait. Je peux seulement vous dire que la description du séisme par Dany est terriblement juste... (Chantal Guy, dans La Presse du 26 mars 2010.)
Étant donné le début de la phrase, on croirait que ce seraient les récits qui différeraient les uns des autres. Mais bon, chaque seconde a été vécue, sans doute, avec une intensité inimaginable, et se distinguerait donc... de chacune des autres, non? Et non pas d'elle-même :
... et pas deux ne se ressembleraient.
Cette formulation pourrait aussi renvoyer aux différents récits, bien entendu.
Line Gingras
Québec
« Un séisme, un livre » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/chantal-guy/201003/26/01-4264485-un-seisme-un-livre.php
05:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias