04 novembre 2010
En appeler au nom du jugement
- À Québec, le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, n'a pas encore décidé s'il en appelait au nom du jugement...
(Brian Myles, dans Le Devoir du 4 novembre 2010.)
Au nom du jugement? Ça me rappelle une vieille série western. J'imagine que l'on a voulu dire :
À Québec, le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, n'a pas encore décidé s'il en appelait ou non du jugement...
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- « Dès qu'on commence à jouer dans ce qu'il y avait de différence et qu'on dit qu'il n'y en a plus, et bien là, on a un sujet qui est encore plus complexe... »
(Le journaliste cite monsieur Fournier.)
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le signaler, la locution interjective s'écrit eh bien.
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- ... la publication ou la diffusion de tout renseignent pouvant identifier les principaux protagonistes et leurs enfants.
Un protagoniste, au sens courant, est une « personne qui joue le premier rôle dans une affaire ». (Petit Robert.) S'il n'existe pas de protagonistes secondaires, il ne saurait y en avoir de principaux :
... la publication ou la diffusion de tout renseignement pouvant identifier les principaux protagonistes et leurs enfants.
Line Gingras
Québec
« Une pension alimentaire à la fin de l'union libre » : http://www.ledevoir.com/societe/justice/310257/une-pension-alimentaire-a-la-fin-de-l-union-libre
05:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias