17 novembre 2010
Une ville bucolique
Bucolique.
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« Quand je suis arrivé dans la région, il y a trois ans, la capitale [Mogadiscio] était contrôlée par le gouvernement et gardée par les soldats éthiopiens », se souvient Luis Neira. Ce n'était pas une ville bucolique où aller prendre un verre sur une terrasse après le boulot, bien sûr. Mais au moins, il était possible de circuler sur tout son territoire.
(Agnès Gruda, dans La Presse du 22 septembre 2010.)
D'après ce que je vois dans le Petit Robert, le Lexis, le Multidictionnaire et le Trésor de la langue française informatisé, bucolique se dit de ce « qui concerne, évoque la poésie pastorale » (Petit Robert) ou « qui a rapport avec la campagne, la vie simple et paisible des gardiens de troupeaux » (Trésor) :
Je vis aux champs; j'aime et je rêve;
Je suis bucolique et berger...
(Hugo, dans le Trésor.)
Ces bois semés de prairies qui se succédaient dans un seul et même paysage bucolique et farouche. (Kessel, dans le Lexis.)
Il me semble donc qu'aucune ville, si paisible, agréable ou accueillante soit-elle, ne saurait être qualifiée de bucolique.
Line Gingras
Québec
« Cruel dilemme somalien » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/agnes-gruda/201009/22/01-4317896-cruel-dilemme-somalien.php
04:44 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias