03 décembre 2010
Obliger le citoyen à devoir se noyer
- On peut aussi se demander ce qu'il y a de démocratique à obliger le citoyen ordinaire, pour comprendre le monde qui l'entoure, à devoir se noyer sans 250 000 pages de câbles diplomatiques dont la seule lecture, à 30 secondes par page, exigerait une année entière.
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 3 décembre 2010.)
Il y a une obligation ou un devoir de trop dans l'action d'obliger à devoir faire quelque chose. Par ailleurs, je ne vois pas comment l'on peut arriver à comprendre quoi que ce soit si l'on se noie – autrement dit si l'on se perd (Petit Robert) – dans sa lecture. Je suggérerais :
On peut aussi se demander ce qu'il y a de démocratique à obliger le citoyen ordinaire, pour comprendre le monde qui l'entoure, à devoir se plonger dans 250 000 pages de câbles diplomatiques...
Line Gingras
Québec
« L'appel du vide » : http://www.ledevoir.com/international/europe/312263/l-appel-du-vide
03:35 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias