15 décembre 2010
Il s'est vu confié l'un des plus beaux airs
- Outre ces scènes, Philippe II se voit confié par Verdi, au début de l'acte IV, l'un des plus beaux airs de l'histoire de l'opéra.
(Christophe Huss, dans Le Devoir du 13 décembre 2010.)
On écrirait :
L'enfant s'est vu confié à une tante par son père demeuré veuf. [Il a été confié à une tante.]
Ce chanteur se voit offrir par Verdi l'un des plus beaux airs de l'histoire de l'opéra. [Verdi lui offre l'un des plus beaux airs.]
Le personnage de Philippe II n'est pas confié l'un des plus beaux airs : Verdi lui confie l'un des plus beaux airs. Le verbe confier doit donc se mettre à l'infinitif dans la phrase à l'étude :
Outre ces scènes, Philippe II se voit confier par Verdi, au début de l'acte IV, l'un des plus beaux airs de l'histoire de l'opéra.
Line Gingras
Québec
« L'aimant – Ferruccio Furlanetto en Philippe II triomphe dans le Don Carlo de Verdi dirigé par Yannick Nézet-Séguin » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/312908/l-aimant-ferruccio-furlanetto-en-philippe-ii-triomphe-dans-le-don-carlo-de-verdi-dirige-par-yannick-nezet-seguin
03:12 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias