Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12 décembre 2010

Je ne comprends pas comment il puisse...

  • « Je ne comprends pas, dit-il, comment le destin, Dieu ou quelque Puissance supérieure puisse* permettre que des choses semblables arrivent. »
    (Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 25 octobre 2010. Le journaliste cite le frère de Jessica Lloyd, Andy, qui s'est sûrement exprimé en anglais.)

On dirait :

Je ne comprends pas comment tu peux arriver à cette conclusion.
Je ne comprends pas que tu puisses arriver à cette conclusion.

De même, il fallait écrire :

Je ne comprends pas, dit-il, comment le destin, Dieu ou quelque Puissance supérieure peut permettre que des choses semblables arrivent.

Je ne comprends pas, dit-il, que le destin, Dieu ou quelque Puissance supérieure puisse permettre que des choses semblables arrivent.

Line Gingras
Québec

* Le 12 décembre à 21 h 25, je vois que la faute a été corrigée.

« L'affaire Russell Williams – Un cas qui mystifie les experts en crimes sexuels » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/298709/l-affaire-russell-williams-un-cas-qui-mystifie-les-experts-en-crimes-sexuels

11 décembre 2010

Les affiches de l'un et ceux de l'autre

  • Parions que les affiches de Julian Assange pourraient demain remplacer ceux de Che Guevara.
    (Christian Rioux, dans Le Devoir du 10 décembre 2010.)

... celles de Che Guevara.

Line Gingras
Québec

« Les nouveaux révolutionnaires » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/312753/les-nouveaux-revolutionnaires

10 décembre 2010

Beaucoup de nous le savaient

Beaucoup de nous ou beaucoup d'entre nous, beaucoup parmi nous; beaucoup de vous ou beaucoup d'entre vous, beaucoup parmi vous; beaucoup d'eux ou beaucoup d'entre eux, beaucoup parmi eux; beaucoup d'elles ou beaucoup d'entre elles, beaucoup parmi elles; beaucoup de suivi d'un pronom personnel; grammaire française; syntaxe du français.

  • Au Mexique, une plaque commémorative a été inaugurée, hier soir, au Club des journalistes de Mexico, en l'honneur de Julian Assange, « pour sa contribution à la conscience de l'humanité en donnant les preuves de ce que beaucoup de nous savaient déjà ».
    (Marco Bélair-Cirino, d'après Reuters, l'AFP et l'AP, dans Le Devoir du 10 décembre 2010.)

Hanse et Blampain font observer, à l'article « beaucoup », que l'on emploie beaucoup d'entre ou beaucoup parmi devant un pronom personnel, et non pas beaucoup de :

... en donnant les preuves de ce que beaucoup d'entre nous savaient déjà.

... en donnant les preuves de ce que beaucoup parmi nous savaient déjà.

Bien entendu, beaucoup n'a pas ici le même sens que dans on exige beaucoup de nous.

Line Gingras
Québec

« La première cyberguerre mondiale » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/312757/la-premiere-cyberguerre-mondiale

09 décembre 2010

Faire tabula rasa sur la refonte

Faire table rase sur; faire table rase de; grammaire française; syntaxe du français.

  • En faisant tabula rasa sur la refonte proposée par le DGE, le gouvernement fait place, dit-il, à une période de réflexion...
    (Gil Courtemanche, dans Le Devoir du 13 novembre 2010.)

Je n'ai pas eu la chance de faire beaucoup de latin, mais je parie que tabula rasa se traduit par table rase. Or, d'après ce que je peux voir dans le Petit Robert et le Lexis (à l'article « ras »), et dans le Trésor de la langue française informatisé (à l'article « table »), la locution faire table rase construit son complément avec la préposition de :

Faire table rase d'une idée, d'une opinion, de croyances. (Trésor.)

L'esprit révolutionnaire fait table rase du passé. (Lexis.)

L'idéalisme cartésien faisait table rase du monde des qualités sensibles. (Brunschvicg, dans le Petit Robert.)

Selon Hanse et Blampain (à l'article « table »), on dit d'ailleurs : faire table rase de quelque chose.

Je proposerais :

En faisant tabula rasa de la refonte proposée par le DGE...
En faisant table rase de la refonte proposée par le DGE...
En rejetant la refonte proposée par le DGE...

Line Gingras
Québec

« La carte partisane » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/310923/la-carte-partisane

08 décembre 2010

S'entends

  • ... en imposant des compteurs virtuels pour mieux contrôler le temps d'utilisation quotidien de ces jeux, à la demande des parents, s'entends.
    (Fabien Deglise, dans Les mutations tranquilles du 3 décembre 2010.)

S'entend, ou cela s'entend, veut dire « que cela soit bien entendu », « cela va de soi », d'après le Trésor de la langue française informatisé :

Et vous, monsieur l'abbé, il ne vous déplaira pas sans doute de traduire du grec : moyennant salaire, s'entend. (France, dans le Trésor.)

* * * * *

  • Cette recherche [...] donne une idée des dégâts qui préoccupe le monde de l'éducation en Corée du Sud...

Ce sont les dégâts, à mon avis, qui préoccupent le monde de l'éducation.

Line Gingras
Québec

« Jeux en ligne : la Corée du Sud veut sauver ses enfants » : http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/les-mutations-tranquilles/312313/jeux-en-ligne-la-coree-du-sud-veut-sauver-ses-enfants

07 décembre 2010

Le journal étudiant du Collègue de Maisonneuve

  • Car le cégépien [Guillaume Gourde-Pinet] est rédacteur en chef du Trait d'union, le journal étudiant du Collègue* de Maisonneuve...
    (Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 6 décembre 2010.)

Le cégépien est peut-être un futur collègue; en attendant, il fréquente le Collège de Maisonneuve.

Line Gingras
Québec

* Le 12 décembre à 21 h 15, je vois que la faute a été corrigée.

« Le Devoir, c'est moi – Le trait d'union générationnel » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/312465/le-devoir-c-est-moi-le-trait-d-union-generationnel

06 décembre 2010

La comédie qu'il avait rendu populaire

  • Mario Monicelli était l'un des maîtres de la comédie à l'italienne, qu'il avait rendu populaire avec ses compères réalisateurs Dino Risi et Luigi Comencini.
    (AFP, dans Le Devoir du 30 novembre 2010.)

Il avait rendu la comédie à l'italienne populaire. Le participe passé rendu, employé avec l'auxiliaire avoir, s'accorde avec le complément d'objet direct dans la phrase à l'étude, ce complément étant placé devant le verbe :

Mario Monicelli était l'un des maîtres de la comédie à l'italienne, qu'il avait rendue populaire avec ses compères réalisateurs Dino Risi et Luigi Comencini.

Line Gingras
Québec

« Maître de la comédie à l'italienne – Mario Monicelli se suicide à 95 ans » : http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/312025/maitre-de-la-comedie-a-l-italienne-mario-monicelli-se-suicide-a-95-ans