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20 janvier 2011

De qui parle-t-on au juste?

  • Ce n'est pas tout. Par l'intermédiaire d'al-Sadr, Téhéran entend agir de manière à ce que l'armée irakienne ne se dote pas d'armes sophistiquées made in USA. Quoi d'autre? Ils veulent que leur fondé de pouvoir en Irak s'oppose farouchement à une éventuelle demande de prolongation de la présence américaine si jamais les violences reprennent avec plus d'intensité d'ici leur départ, prévu pour le 31 août prochain.
    (Serge Truffaut, dans Le Devoir du 19 janvier 2011.)

Ils? Je ne vois pas de nom masculin pluriel dans les trois phrases qui précèdent le pronom (à part ce que représente l'abréviation USA), mais je soupçonne que l'éditorialiste veut parler des Iraniens, dont il est question quelques lignes plus haut, dans un autre paragraphe. Et lorsqu'il écrit leur départ, ce n'est pas le départ des Iraniens qu'il veut évoquer, contrairement à ce que laisse entendre la construction de la phrase, mais celui des soldats américains, qui ne sont pourtant pas mentionnés une seule fois dans le texte.

Il suffit de quelques changements pour que la formulation soit plus claire :

Ce n'est pas tout. Par l'intermédiaire d'al-Sadr, Téhéran entend agir de manière à ce que l'armée irakienne ne se dote pas d'armes sophistiquées made in USA. Quoi d'autre? Les Iraniens veulent que leur fondé de pouvoir en Irak s'oppose farouchement à une éventuelle demande de prolongation de la présence américaine si jamais les violences reprennent avec plus d'intensité d'ici le départ des troupes, prévu pour le 31 août prochain.

Line Gingras
Québec

« Attentat à Bagdad – Le pion de l'Iran » : http://www.ledevoir.com/international/proche-orient/314924/attentat-a-bagdad-le-pion-de-l-iran