26 janvier 2011
Serait-ce au public de protéger les conditions de pratique du journalisme?
- « Par ailleurs, ce titre est aussi utile pour permettre au public de bien départager les journalistes professionnels des communicateurs professionnels ou amateurs et de protéger les conditions de pratique du journalisme, surtout celles des journalistes indépendants et des journalistes non syndiqués. »
(L'Information au Québec, un intérêt public; rapport du Groupe de travail sur le journalisme et l'avenir de l'information au Québec, cité par Stéphane Baillargeon dans Le Devoir du 26 janvier 2011.)
Ce qu'affirme le « groupe d'experts dirigé par la professeure Dominique Payette de l'Université Laval », d'après ce passage cité par monsieur Baillargeon, c'est qu'il revient au public de protéger les conditions de pratique du journalisme. Je ne pense pas que ce soit le cas; à mon avis, on a plutôt voulu dire :
Par ailleurs, ce titre est aussi utile pour permettre au public de bien départager les journalistes professionnels des communicateurs professionnels ou amateurs et pour protéger les conditions de pratique du journalisme, surtout celles des journalistes indépendants et des journalistes non syndiqués.
C'est le titre professionnel qui contribuera à protéger les conditions de pratique du journalisme.
Line Gingras
Québec
« Une loi pour tous les journalistes » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/315462/une-loi-pour-tous-les-journalistes
05:53 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias