05 février 2011
Mais qui, diable qui, osera signer...
- Tous les usagers, toutefois, se poseront cette question légitime : en quoi cette mise aux enchères d'un espace public améliorera-t-il le service?
(Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 3 février 2011.)
Les usagers ne mettent pas en doute l'utilité d'un espace public, mais celle de la mise aux enchères d'un espace public :
Tous les usagers, toutefois, se poseront cette question légitime : en quoi cette mise aux enchères d'un espace public améliorera-t-elle le service?
* * * * *
- Mais qui, diable qui, osera signer dans un contexte économique aussi friable un contrat de DIX ans...
On dit bien qui diable, mais non diable qui; et l'on évite, normalement, de séparer le sujet du verbe. Il faut déplacer la première virgule et supprimer la seconde :
Mais qui diable, qui osera signer dans un contexte économique aussi friable un contrat de DIX ans...
Line Gingras
Québec
« Transport collectif – Métro-logo-gros lot » : http://www.ledevoir.com/economie/transport/315948/transport-collectif-metro-logo-gros-lot
04:57 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias