09 mars 2011
Les citoyens et son environnement
- « Il est facile d'envisager un système qui permettrait aux citoyens d'informer la ville des choses défectueuses dans son environnement [lampadaires, nids-de-poule...] et qui serait relié au système de gestion de ces problèmes, dit Antoine Beaupré. Cela aurait une incidence sur l'efficacité du service public, mais aussi sur ses coûts. »
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 7 mars 2011.)
En disant son environnement, monsieur Beaupré voulait parler de l'environnement du citoyen – et non des citoyens. Il fallait écrire :
« Il est facile d'envisager un système qui permettrait au citoyen d'informer la ville des choses défectueuses dans son environnement [...] »
- ... qui espère qu'une politique de données ouvertes sera rapidement adoptée à Montréal, comme l'ont fait Toronto, Calgary, Vancouver, San Francisco, par exemple, dans les derniers mois.
Je recommanderais de construire de la même manière – à la voix active ou à la voix passive – les deux membres de phrase qui servent à établir une comparaison :
... qui espère que Montréal adoptera rapidement une politique de données ouvertes, comme l'ont fait Toronto, Calgary, Vancouver, San Francisco, par exemple, dans les derniers mois.
... qui espère qu'une politique de données ouvertes sera rapidement adoptée à Montréal, comme elle l'a été à Toronto, Calgary, Vancouver, San Francisco, par exemple, dans les derniers mois.
Line Gingras
Québec
« Le grand cri numérique de la liberté » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/318193/le-grand-cr...
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00:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias