25 mai 2011
Des haut-parleur
- Cette immigration québécoise sera longtemps soutenue par divers haut-parleur montréalais, y compris par un journal comme Le Devoir.
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 25 mai 2011.)
D'après le Petit Robert (2007), le Multidictionnaire, le Hanse-Blampain, le Lexis et le Trésor de la langue française informatisé, on écrit un haut-parleur, des haut-parleurs :
Des haut-parleurs diffusaient une musique continue, lointaine. (Le Clézio, dans le Lexis.)
[...] tendant l'oreille aux bribes de paroles déformées que déversent les haut-parleurs. (Butor, dans le Trésor.)
Lyon ou Paris, l'une ou l'autre villes de confluents, postes d'écoute de notre avenir, haut-parleurs de notre histoire. (Morand, dans le Trésor.)
Ce mot est visé par les rectifications de l'orthographe; cependant, si le Conseil supérieur de la langue française préconise la soudure, il ne propose pas l'invariabilité : un hautparleur, des hautparleurs.
On pouvait écrire :
Cette immigration québécoise sera longtemps soutenue par divers haut-parleurs montréalais, y compris par un journal comme Le Devoir.
Cette immigration québécoise sera longtemps soutenue par divers hautparleurs montréalais, y compris par un journal comme Le Devoir.
Line Gingras
Québec
« Hearst, la petite française du Nord ontarien » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/323...
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06:37 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias