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06 août 2011

Elle a beau dire, mais...

Avoir beau; grammaire française; syntaxe.

  • Déjà les frais de ce dernier rêve romantique de BHL dépasse 1 milliard de dollars pour Washington.
    (John R. MacArthur, dans Le Devoir du 1er août 2011.)

Ce sont les frais qui dépassent le milliard de dollars.

  • La majorité démocrate au Sénat a beau dire que la diminution des forces militaires outre-mer au cours des prochaines années va entraîner d'énormes économies, mais c'est un leurre.

La locution avoir beau, suivie de l'infinitif, s'emploie au sens de bien que ou exprime l'idée que l'on fait quelque chose en vain. La proposition qui suit n'est donc pas introduite par la conjonction mais :

Il a beau être tard, je vais me mettre en route. (Lexis.)

J'ai beau crier, il ne m'entend pas. (Petit Robert.)

On a beau dire, ce n'est pas si mal que cela. (Petit Robert.)

Elle avait beau se lever tôt, elle arrivait toujours en retard. (Multidictionnaire.)

Ils eurent beau se plaindre, on ne les écouta pas. (Hanse-Blampain.)

J'ai eu beau donner de la voix, personne, hélas, n'est venu me détacher. (Camus, dans le Trésor de la langue française informatisé.)

J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de solution. (Sagan, dans le Trésor.)

Vous avez eu beau vous entourer de précautions, nous voilà classés comme anticommunistes [...] (Beauvoir, dans le Trésor.)

La majorité démocrate au Sénat a beau dire que la diminution des forces militaires outre-mer au cours des prochaines années va entraîner d'énormes économies, mais c'est un leurre.

Line Gingras
Québec

« La vraie folie » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/328492/l...