06 octobre 2011
Venir au bout du problème
Venir au bout du problème, venir à bout du problème.
- « [...] le gouvernement n'est pas encore venu au bout du problème ».
(Scott Vaughan, commissaire à l’environnement et au développement durable du Canada, cité par Manon Cornellier dans Le Devoir du 5 octobre 2011.)
Au bout du problème? Ne vient-on pas plutôt à bout d'un problème?
Il est venu à bout de son adversaire en trois sets. (Petit Robert.)
Il faut que les entreprises accélèrent leur mutation pour venir à bout du cancer qui ronge la profession [...] (La Croix, dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « sous-industrialisation ».)
Vérification faite au moyen de Google, on ne lit pas au bout du problème dans la déclaration de M. Vaughan* : « [...] le gouvernement n’est pas encore venu à bout du problème. » (C'est moi qui souligne.) Peut-être la version obtenue par la chroniqueuse était-elle différente.
Un autre jour, sans doute, nous irons au bout de l'arc-en-ciel.
Line Gingras
Québec
* La déclaration se trouve à l'adresse suivante : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/osm_20111004_f...
« Donner la juste mesure » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/332953/donner-la...
06:44 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias