09 octobre 2011
Insolence irresponsable
- Georges-Émile Lapalme et Paul Guérin-Lajoie furent des visionnaires et ils commandent l'admiration de tous.
(Denise Bombardier, dans Le Devoir du 8 octobre 2011.)
L'admiration aurait dû commander, à mon sens, que l'on vérifie les noms : dans le deuxième cas, il s'agit de Paul Gérin-Lajoie*.
- [...] en ricanant devant ceux qui s'efforcent de la bien parler et en se comportant avec une insolence irresponsable à son égard, illustré par les responsables du FEQ [Festival d'été de Québec].
Ce n'est pas l'égard qui est illustré, mais l'insolence (à l'égard de la langue française) :
[...] en se comportant avec une insolence irresponsable à son égard, illustrée par les autorités du FEQ.
[...] en se comportant à son égard avec une insolence irresponsable, illustrée par les autorités du FEQ.
- Vers quel paysage culturel doit-on, alors, tourner notre regard pour y retrouver la justification de ce que l'on désigne du nom de société distinct?
Société distincte*.
Dénoncer l'insolence et l'irresponsabilité, oui. Craindre l'autosatisfaction, surtout.
Line Gingras
Québec
* Le 10 octobre à 22 h 50, je vois que la correction a été apportée.
« Quel avenir? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/333212/quel-avenir
04:22 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue, Société | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias