02 octobre 2011
Le camp Aubry, réunis au restaurant...
- Pour le camp Aubry, réunis après le débat au restaurant Le Cardinal, dans le 2e arrondissement de Paris, il ne faisait pas de doute que la première secrétaire l'avait emporté.
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 17 septembre 2011.)
Pour le camp Aubry, réuni après le débat au restaurant...
Line Gingras
Québec
« Primaire socialiste – Les deux favoris creusent leur avance » : http://www.ledevoir.com/international/europe/331639/prima...
05:16 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 octobre 2011
Insensible ou pas?
- Votre totale insensibilité à ce que vivent les Québécois, en attendant une commission d'enquête publique qu'ils réclament depuis un long moment, ne semble même pas vous déranger.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 30 septembre 2011.)
La chroniqueuse s'adresse à Jean Charest, à qui elle reproche de ne pas paraître dérangé par sa totale insensibilité. Je vois mal, toutefois, comment le premier ministre du Québec pourrait être troublé s'il est insensible.
Peut-être madame Payette a-t-elle voulu dire :
Vous vous montrez totalement insensible à ce que vivent les Québécois, en attendant une commission d'enquête publique qu'ils réclament depuis un long moment.
Vous ne semblez pas dérangé le moins du monde par ce que vivent les Québécois, en attendant une commission d'enquête publique qu'ils réclament depuis un long moment.
Line Gingras
Québec
« Lettre à Jean Charest » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/332547/lettre-a-...
05:48 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 septembre 2011
Vite!
- Dans les minutes qui ont suivi l'attaque, la marque Boris a rapidement retiré de la Toile sa formule littéraire et litigieuse, la remplaçant par un autre message, « Tempête dans un verre de Boris » [...]
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 17 septembre 2011.)
Dans les minutes qui ont suivi l'attaque, cela me semble très rapide :
Dans les minutes qui ont suivi l'attaque, la marque Boris a rapidement retiré de la Toile sa formule littéraire et litigieuse, la remplaçant par un autre message, « Tempête dans un verre de Boris » [...]
J'éviterais de ralentir l'action par l'ajout inutile d'un adverbe en -ment.
Line Gingras
Québec
« De la posture morale à la dérive grotesque » : http://www.ledevoir.com/societe/consommation/331586/de-la...
03:29 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 septembre 2011
Un gouvernement libéral de premier ordre?
- L'éthicien Yves Boisvert, professeur à l'École nationale d'administration publique (ENAP), estime que M. Duchesneau vient d'offrir une occasion de compromis au gouvernement libéral de premier ordre alors qu'en politique, il est très difficile de changer d'idée.
(Kathleen Lévesque, dans Le Devoir du 28 septembre 2011.)
Je crains que ce ne soit pas le gouvernement libéral que l'on juge de premier ordre, mais plutôt l'occasion de compromis. Il serait bon de rapprocher les éléments qui vont ensemble :
[...] M. Duchesneau vient d'offrir une occasion de compromis de premier ordre au gouvernement libéral...
[...] M. Duchesneau vient d'offrir au gouvernement libéral une occasion de compromis de premier ordre...
Line Gingras
Québec
« Rendre les firmes de génie-conseil imputables » [sic] (voir ce billet : http://chouxdesiam.canalblog.com/archives/2006/07/26/2357278.html) : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/332386/rendre-le...
03:07 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 septembre 2011
Données sur la langue
- Rappelons également qu'il s'agit de données sur la langue parlée à la maison et non pas de la langue d'usage public — au travail, dans les commerces ou dans le voisinage.
(Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 17 septembre 2011.)
Je pense qu'on a voulu dire :
Rappelons également qu'il s'agit de données sur la langue parlée à la maison et non pas sur la langue d'usage public [...]
- Dans cette étude sur la persistance et l'orientation linguistiques des allophones au Québec, on note aussi que l'augmentation des transferts vers le français s'explique aussi par la composition de l'immigration.
Je proposerais :
Dans cette étude sur la persistance et l'orientation linguistiques des allophones au Québec, on note aussi que l'augmentation des transferts vers le français s'explique en outre par la composition de l'immigration.
Line Gingras
Québec
« La situation de la langue – Vers une cassure entre Montréal et le reste du Québec » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/331...
04:48 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 septembre 2011
Virgule et pronom relatif
- Existe au sein du ministère des Transports un système de collusion « d'une ampleur insoupçonnée » pour l'attribution des contrats de travaux publics. Un constat, qui même venant d'une personnalité aussi crédible, n'émeut d'aucune façon le gouvernement Charest qui persiste dans un refus injustifiable de mettre sur pied une commission d'enquête.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 16 septembre 2011.)
Le message central de la deuxième phrase, c'est : Un constat qui n'émeut d'aucune façon le gouvernement Charest. Il faut donc placer la première virgule non pas devant le pronom relatif, mais juste après, pour isoler l'élément accessoire que constitue même venant d'une personnalité aussi crédible.
Par contre, la seconde proposition relative, qui persiste dans un refus injustifiable de mettre sur pied une commission d'enquête, doit être précédée de la virgule, parce qu'elle ne sert pas à déterminer de quel gouvernement Charest il s'agit : il n'y a évidemment qu'un seul gouvernement Charest. Nous n'avons pas affaire à une relative déterminative, mais explicative.
On aurait pu écrire :
Un constat qui, même venant d'une personnalité aussi crédible, n'émeut d'aucune façon le gouvernement Charest, qui persiste dans un refus injustifiable de mettre sur pied une commission d'enquête.
Ce constat, même venant d'une personnalité aussi crédible, n'émeut d'aucune façon le gouvernement Charest, qui persiste dans un refus injustifiable de mettre sur pied une commission d'enquête.
Line Gingras
Québec
« Collusion dans la construction – La peur des libéraux » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/331499/collusion...
15:22 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 septembre 2011
Est-ce que et le pronom de rappel
- Et, surtout, cette question lancinante : est-ce que les dépassements de coûts, les extras, les contrats de gré à gré ne servent-ils pas à garnir, par ricochet, les coffres du Parti libéral?
(Vincent Marissal, dans La Presse du 22 septembre 2011.)
On dirait :
Est-ce que Sophie peut venir jouer à la maison ce soir?
(Et non pas : Est-ce que Sophie peut-elle venir jouer à la maison ce soir?)
En ce qui concerne la phrase à l'étude, je vois deux constructions possibles :
Et, surtout, cette question lancinante : est-ce que les dépassements de coûts, les extras, les contrats de gré à gré ne servent-ils pas à garnir, par ricochet, les coffres du Parti libéral?
Et, surtout, cette question lancinante : est-ce que les dépassements de coûts, les extras, les contrats de gré à gré ne servent-ils pas à garnir, par ricochet, les coffres du Parti libéral?
Line Gingras
Québec
« La république-de-bananisation » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/2...
00:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias