06 mars 2012
Féminins intempestifs...
- [...] une structure géologique semblable à ce qu'on retrouve dans certaines secteurs de l'Alberta, secteurs qui ont vu naître un véritable boum pétrolier au XXe siècle. « Les connaissances géologiques acquises jusqu'à maintenant sur le bassin de Gaspé, la zone située entre Gaspé et Murdochville, laisse entrevoir une potentiel de 300 millions de barils de pétrole », a expliqué hier M. Proulx.
(Alexandre Shields, dans Le Devoir du 25 février 2012.)
Ce n'est pas la zone située entre Gaspé et Murdochville qui laisse entrevoir un potentiel, mais les connaissances géologiques :
Les connaissances géologiques acquises jusqu'à maintenant sur le bassin de Gaspé, la zone située entre Gaspé et Murdochville, laissent entrevoir...
... dans certains secteurs de l'Alberta...
... un potentiel de 300 millions de barils... (Je doute que M. Proulx ait dit « une potentiel »; si c'est le cas, le journaliste aurait dû signaler qu'il citait textuellement.)
- « On a aucun intérêt à le faire. »
« On n'a aucun intérêt à le faire. »
Line Gingras
Québec
« La Gaspésie, une nouvelle Alberta? » : http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias