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10 avril 2012

Celle-ci?

  • La « clause nonobstant », qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour diaboliser celle-ci. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre l'abolition de cette clause!
    (Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 10 avril 2012.) 

Lorsque la clarté l'exige, on utilise le pronom démonstratif celle-ci pour renvoyer au nom féminin singulier le plus rapproché. Dans le cas qui nous occupe, ce n'est cependant pas la Constitution que Trudeau et ses descendants politiques auraient cherché à diaboliser, ni sa proclamation, ni l'opération rapatriement, ni la base, ni la souveraineté du Parlement, ni la logique, ni l'assemblée législative; c'est plutôt la fameuse « clause nonobstant » (ou plutôt disposition de dérogation, ainsi que me l'a fait observer avec justesse un ami lecteur*; j'apporte ci-dessous les modifications nécessaires) : 

La disposition de dérogation, qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour la diaboliser. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre l'abolition de cette disposition!  

La disposition de dérogation, qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour diaboliser cette disposition. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre son abolition! 

La disposition de dérogation, qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour la diaboliser. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre son abolition!

Line Gingras
Québec

* On consultera avec profit l'intéressante étude que ce lecteur, monsieur Rolando Gomes, a rédigée sur la question : http://serviceslangagiers.com/index.php?bShow=10&cat=8; on peut aussi se reporter à cette capsule de l'Office québécois de la langue française : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/actu...

« Point chaud – 1982 : "Un coup d'État" » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/347064/point-cha...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.