25 avril 2012
Exprimer le ras-le-bol à l'intransigeance
- Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant un pourrissement du climat politique et à l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 avril 2012.)
On a exprimé le ras-le-bol devant deux choses : le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale. Je ne vois pas ce qui pourrait justifier l'emploi de la préposition à :
Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.
Line Gingras
Québec
« Des pas qui parlent » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348397/des-pas-q...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
19:23 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias