05 juin 2012
Pas parce qu'ont sent...
- Ce soutien a donné une caution morale au mouvement étudiant, lui a donné un souffle, a donné à ses leaders une confiance qu'ils n'auraient pas eu s'ils avaient été seuls au front.
(Alain Dubuc, dans La Presse du 4 juin 2012.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Ils n'auraient pas eu quoi? Une confiance :
Ce soutien a donné une caution morale au mouvement étudiant, lui a donné un souffle, a donné à ses leaders une confiance qu'ils n'auraient pas eue s'ils avaient été seuls au front.
- Pas parce qu'ont sent derrière le calcul politique [...]
Nous n'avons pas affaire au verbe avoir, mais au pronom indéfini on :
Pas parce qu'on sent derrière le calcul politique [...]
Line Gingras
Québec
« La grave erreur de Mme Marois » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/alain-dubuc/2012...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias