08 juillet 2012
Chacun
- La politique étant affaire de gestion d’intérêt, chacun tentera de déterminer comment il serait servi ou non par l’absence ou la présence de petits joueurs; et insistera sur certains critères qui les serviront le mieux.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 7 juillet 2012.)
Le pronom personnel les fait croire, l'espace d'un instant, que chacun (des grands partis) a à cœur de favoriser les petits joueurs. Bien entendu, il n'en est rien : chacun recherche plutôt son propre avantage :
La politique étant affaire de gestion d’intérêt, chacun tentera de déterminer comment il serait servi ou non par l’absence ou la présence de petits joueurs; et insistera sur certains critères qui le serviront le mieux.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les idées en l’ère – Il n’y en aura pas, de débat » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/354037/il-n-y-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias