04 août 2012
C'est au PQ qu'elle fera le plus grand tort
- La chef péquiste a soutenu que le PLQ était celui qui avait le plus à craindre de M. Duchesneau. En réalité, c’est au PQ qu’elle fera le plus grand tort.
(Michel David, dans Le Devoir du 4 août 2012.)
Le pronom elle ne peut renvoyer qu'à la chef péquiste dans la phrase ci-dessus. Je ne crois pas, cependant, que le chroniqueur ait voulu parler du tort que madame Marois pourrait causer à son parti; c'est plutôt la candidature de monsieur Duchesneau qui lui paraît redoutable :
La chef péquiste a soutenu que le PLQ était celui qui avait le plus à craindre de la candidature de M. Duchesneau. En réalité, c’est au PQ qu’elle fera le plus grand tort.
La chef péquiste a soutenu que le PLQ était celui qui avait le plus à craindre de M. Duchesneau. En réalité, c’est au PQ qu’il fera le plus grand tort.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L'incorruptible » : http://www.ledevoir.com/politique/elections-2012/356040/l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:59 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias