07 août 2012
Parce qu'elles puissent mettre leur chef dans l'embarras
Parce que suivi d'un subjonctif; grammaire française.
- Mais l'arrivée de ces candidats-vedettes comporte un coût pour François Legault. Pas seulement parce que ces recrues de prestige, aux ego surdimensionnés, peu à l'aise avec le travail d'équipe et la discipline de parti, sont difficiles à contrôler et puissent mettre leur chef dans l'embarras.
(Alain Dubuc, dans La Presse du 7 août 2012.)
Je n'arrive pas à imaginer un contexte où parce que pourrait appeler un subjonctif. Marie‑Éva de Villers signale d'ailleurs, dans le Multidictionnaire, que le verbe introduit par cette locution conjonctive « se construit à l'indicatif ou au conditionnel suivant que l'on exprime une affirmation ou une supposition ». Dans le passage ci-dessus, je verrais effectivement deux possibilités :
Pas seulement parce que ces recrues de prestige [...] sont difficiles à contrôler et peuvent mettre leur chef dans l'embarras.
Pas seulement parce que ces recrues de prestige [...] sont difficiles à contrôler et pourraient mettre leur chef dans l'embarras.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La tentation populiste de la CAQ » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/alain-dubuc/2012...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias