27 septembre 2012
Sous-contracter
- Aussi est-il incroyable que Mme Marois ait « sous-contracté » le dossier des « Anglais » à Jean-François Lisée, le concepteur même de sa politique identitaire.
(Lysiane Gagnon, dans La Presse du 22 septembre 2012.)
Sous-contracter, d'après Marie-Éva de Villers, est un anglicisme*; au sens propre, on devrait dire sous‑traiter. Madame Gagnon signale par des guillemets ce calque très fréquent au Québec; n'empêche, il me semble qu'elle aurait été mieux inspirée d'employer un verbe français :
Aussi est-il incroyable que Mme Marois ait confié le dossier des « Anglais » à Jean-François Lisée, le concepteur même de sa politique identitaire.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* On trouvera un avis semblable, à propos de contracteur et de sous-contracteur, dans le Chouinard, le Dagenais et le Colpron.
« Mme Marois et les anglos » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/lysiane-gagnon/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:39 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias