11 octobre 2012
On ne peut rien n'y faire
- Mais est-on à ce point impuissant qu’on ne puisse rien n’y* faire?
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 9 octobre 2012.)
Ne et rien suffisent à exprimer la négation; le second ne est de trop :
Voilà, nous sommes comme ça, personne ne peut rien y faire. (Sartre dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « cela, ça ».)
Il fallait écrire :
Mais est-on à ce point impuissant qu’on ne puisse rien y faire?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 21 octobre à 18 h 45, je vois que la faute a été corrigée.
« Le Québec et la mafia – Petite histoire d’une corruption tranquille » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/36093...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:00 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias