06 décembre 2012
Écart
- L’écart entre la pensée de la première ministre et de ses ministres porteurs du dossier est patent.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 5 décembre 2012.)
Il y a un écart entre la pensée de la première ministre et la pensée de ses ministres :
L'écart entre la pensée de la première ministre et celle de ses ministres porteurs du dossier est patent.
On écrirait toutefois, dans un autre contexte :
L'écart entre la pensée de la première ministre et de ses ministres porteurs du dossier, d'une part, et celle de beaucoup de membres du parti, d'autre part...
On rendrait ici l'idée que la première ministre et ses ministres porteurs du dossier pensent de la même façon.
- Comme d’autres premiers ministres avant elle, la dimension économique du concept de développement durable prend le pas.
La dimension économique du concept de développement durable ne prend pas le pas d'autres premiers ministres, mais chez d'autres premiers ministres :
Comme chez d’autres premiers ministres avant elle, la dimension économique du concept de développement durable prend le pas.
On écrirait cependant :
Comme d'autres premiers ministres avant elle, Pauline Marois attache une importance primordiale à cette question.
Comme d'autres premiers ministres avant elle, on la critique pour des décisions précipitées.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Politiques environnementales – Le flou péquiste » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365546/le-flou-p...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:04 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias