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31 décembre 2012

L'UPAC est-elle digne de faire affaire avec l'État?

Celle-ci; antécédent du démonstratif.

  • C’est à l’UPAC [Unité permanente anticorruption] qu’incombera la charge d’enquêter sur les antécédents des actionnaires et administrateurs des entreprises. Le commissaire associé aux vérifications de l’UPAC rendra un avis à l’AMF, qui décidera si celle-ci est digne de faire affaire avec l’État.
    (Jessica Nadeau, dans Le Devoir du 2 novembre 2012.)

En dépit de ce qu'on pourrait croire, l'AMF n'aura pas à décider si l'UPAC, c'est-à-dire l'Unité permanente anticorruption, est digne de faire affaire avec l'État; elle devra plutôt juger de l'intégrité des entreprises candidates, après des vérifications effectuées par l'UPAC. Le problème, c'est que le pronom celle-ci, féminin singulier, ne peut renvoyer qu'au nom féminin singulier qui précède.

Je proposerais :

C’est à l’UPAC qu’incombera la charge d’enquêter sur les antécédents des actionnaires et administrateurs des entreprises. Le commissaire associé aux vérifications de l’UPAC rendra un avis à l’AMF, qui décidera si telle entreprise est digne de faire affaire avec l’État.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« L’UPAC et l’AMF désignées pour assainir l’octroi des contrats publics » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/363023/l-upac-et...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.