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19 avril 2012

À bientôt

Je vous reviens dans quelques jours. Bonne fin de semaine à tous!

22:50 | Lien permanent

18 avril 2012

L'adversité entre les partis

Adversité.

  • L'adversité extrême entre les partis avait rendu impossible la recherche de terrains d'entente ces dernières années.
    (Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 10 décembre 2011.)

Le Dictionnaire historique de la langue française de la maison Robert fait observer que le mot adversité « s'est dit [...] pour "antipathie, hostilité" (1160) ». Dans ses notes sur l'étymologie et l'histoire, le Trésor de la langue française informatisé propose en effet des exemples évocateurs de cet emploi, qui est cependant « sorti d'usage » selon le Robert historique – alors qu'adversaire désigne toujours un concurrent, un rival, un antagoniste ou un ennemi (Petit Robert).

Adversité ne s'utilise donc plus au sens d'antagonisme ou de rivalité; il est aujourd'hui synonyme de malchance, de malheur ou d'infortune. D'après ce que je vois dans les dictionnaires que j'ai sous la main, on le trouve surtout dans la langue littéraire; le Trésor de la langue française informatisé le définit de la façon suivante : « Sort contraire, circonstances malheureuses (deuil, revers de fortune, etc.) s'imposant comme une épreuve à subir ou à surmonter. »

Exemples :

Il est possible d'être homme même dans l'adversité. (Sartre, dans le Petit Robert.)

Dans cette adversité, son courage ne fléchit pas. (Lexis.)

J'ai su payer par des années d'adversité quelques erreurs de jeunesse. (Cendrars, dans le Lexis.)

Mais je constate [...] que dans l'adversité, ou du moins dans les grandes circonstances de la vie, chacun de nous trouve dans l'Église son plus parfait bien-être. (Barrès, dans le Trésor.)

On aurait pu écrire, à mon avis :

L'antagonisme extrême entre les partis avait rendu impossible la recherche de terrains d'entente ces dernières années.

Line Gingras
Québec

« Assemblée nationale – Le meilleur et le pire » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/338105/assemblee...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

17 avril 2012

Son incapacité à ne pas dénoncer la violence

  • Line Beauchamp, comme Jean-Marc Fournier avant elle en 2005, détourne la tête de la CLASSE (jadis la CASSEE), en raison de son incapacité devenue maladive à ne pas dénoncer la violence [...]
    (Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 17 avril 2012.)

Si la CLASSE était incapable de ne pas dénoncer la violence, elle ne pourrait pas s'empêcher de la dénoncer. La situation est tout autre :

Line Beauchamp, comme Jean-Marc Fournier avant elle en 2005, détourne la tête de la CLASSE (jadis la CASSEE), en raison de son incapacité devenue maladive à ne pas dénoncer* la violence [...]

Line Gingras
Québec

* Le 18 avril à 17 h 45, je vois que la correction a été apportée.

« Grève étudiante – Carton d'invitation » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347550/greve-et...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

16 avril 2012

Il occupe le poste qu'il occupe

  • Le ministre des Finances va refaire ses devoirs, car il semble avoir oublié qu'il n'occupe le poste qu'il occupe que par la volonté de la population qui reste son seul vrai patron durant son passage en politique.
    (Lise Payette, dans Le Devoir du 13 avril 2012.)

Effet de style? Si c'est le cas, j'avoue n'y être pas sensible :

Le ministre des Finances va refaire ses devoirs, car il semble avoir oublié qu'il n'occupe son poste qu'il occupe que par la volonté de la population, qui reste son seul vrai patron durant son passage en politique.

Line Gingras
Québec

« La ministre fait fausse route » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347270/la-minis...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.