15 février 2013
Il a pris le crédit pour cette annonce
Prendre le crédit de quelque chose, prendre le crédit pour quelque chose; to take credit for something; anglicisme; calque de l'anglais.
- « On comprend l’inquiétude du milieu de la recherche, qui s’explique de façon très simple. C’est que le précédent gouvernement a mis en place une stratégie de recherche et d’innovation qui s’éteignait, cessait d’exister à partir de la fin de l’année budgétaire, en mars-avril. Et comme ils n’avaient pas prévu d’autres crédits pour une seconde stratégie, il y avait là un vide. »
(Pauline Gravel et Jessica Nadeau citant le ministre Pierre Duchesne, dans Le Devoir du 14 février 2013.)
« On comprend l’inquiétude du milieu de la recherche, qui s’explique de façon très simple. C’est que le précédent gouvernement a mis en place une stratégie de recherche et d’innovation qui s’éteignait, cessait d’exister à partir de la fin de l’année budgétaire, en mars-avril. Et comme il n’avait pas prévu d’autres crédits pour une seconde stratégie, il y avait là un vide. »
- Ce qui n’a pas empêché son parti de prendre le crédit pour cette annonce qui a fait bien des heureux dans le milieu de la recherche.
D'après Marie-Éva de Villers, prendre le crédit de quelque chose est le calque de to take credit for something pour s'attribuer le mérite de quelque chose; j'ajouterai que prendre le crédit pour quelque chose n'est guère plus français :
Ce qui n’a pas empêché son parti de s'attribuer le mérite de cette annonce qui a fait bien des heureux dans le milieu de la recherche.
- Mais il a nié s’être lancé « une campagne de peur » avec la publicité-choc « Je suis Michèle », qu’il considère comme importante pour expliquer aux gens l’importance d’investir en recherche.
Se lancer une campagne de peur, je me suis demandé un instant ce que cela pouvait vouloir dire :
Mais il a nié s’être lancé dans « une campagne de peur » avec la publicité-choc « Je suis Michèle », qu’il considère comme importante pour expliquer aux gens la nécessité d’investir en recherche.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Coupes en recherche – Marois avoue être allée un peu trop loin » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/370905/marois-av...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
16:19 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias