30 décembre 2013
Ce dernier, où est-il donc?
- Depuis octobre 2012, la loi canadienne entourant les demandes d'immigration à la suite de mariages est plus sévère afin « de dissuader tout étranger d'avoir recours à un mariage de complaisance », dit Immigration Canada.
Le Canada n'accordera plus automatiquement le statut de résident permanent aux époux parrainés dont la relation date de deux ans ou moins et qui n'ont pas d'enfant avec ce dernier.
(Gabrielle Duchaine, dans La Presse du 30 décembre 2013; texte mis à jour à 8 h 56.)
On veut certainement parler du conjoint, mais pour que ce dernier puisse y renvoyer, il faudrait que ce conjoint soit la dernière personne mentionnée auparavant. Il ne figure cependant nulle part dans le passage qui précède.
Je proposerais :
Le Canada n'accordera plus automatiquement le statut de résident permanent aux époux parrainés dont la relation date de deux ans ou moins et qui n'ont pas d'enfant avec leur conjoint.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Une Québécoise réussit à faire annuler son mariage avec un Cubain » : http://www.lapresse.ca/actualites/national/201312/30/01-4...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
12:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias