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12 février 2014

Taire ou ne pas taire

  • Ça se passe dans une école de Montréal et avant même que la commission scolaire ne me demande de taire son nom, il était clair dans ma tête que je n'allais pas le faire. Parce qu'au centre de l'histoire se trouve un p'tit cul de 5 ans.
    (Patrick Lagacé, dans La Presse du 10 février 2014.)

Bien entendu, monsieur Lagacé n'a pas révélé le nom du garçon de 5 ans dont il est question dans sa chronique. D'un point de vue grammatical, toutefois, la première phrase de son texte nous annonce le contraire, soit qu'il ne va pas taire le nom de l'enfant. Pour exprimer sa pensée, il pouvait écrire, par exemple :

Ça se passe dans une école de Montréal et avant même que la commission scolaire ne me demande de taire son nom, il était clair dans ma tête que je n'allais pas le révéler. Parce qu'au centre de l'histoire se trouve un p'tit cul de 5 ans.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Le petit Napoléon » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/2...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.