21 février 2014
On achève bien les chevaux
Sellé ou scellé; seller ou sceller; orthographe.
- La ministre Véronique Hivon n’a pas caché sa déception en point de presse à 15 h, alors que le destin du projet de loi sur les soins de fin de vie et l’aide médicale à mourir semblait sellé*.
(Amélie Daoust-Boisvert, dans Le Devoir du 21 février 2014.)
Un cheval est sellé, muni d'une selle; un destin, lui, est scellé, c'est-à-dire décidé définitivement, comme s'il était fermé par un sceau :
Dès lors, son destin était scellé. (Petit Robert.)
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 24 février à 12 h 15, je vois que la faute a été corrigée.
« "Mourir dans la dignité" échappe au vote » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/400610/adoption-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:36 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias