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11 avril 2014

Les soulager d'avoir à devoir...

  • Il est trop tard pour changer quoi que ce soit à l’effet produit. À moins qu’une fois partis, nous décidions dans la même démarche et pour soulager les citoyens et citoyennes d'avoir à réfléchir un peu, donner leur opinion et devoir faire le voyage jusqu’à l’isoloir à quelques reprises durant leur vie, on pourrait envisager de garder les 70 députés libéraux à vie et de mettre tous les autres à la porte.
    (Lise Payette, dans Le Devoir du 11 avril 2014.)

Trois observations :

  1. À moins que nous décidions quoi? On ne peut pas à la fois décider quelque chose et seulement l'envisager.
  2. Pour soulager les citoyens et citoyennes d'avoir à devoir faire le voyage jusqu'à l'isoloir?
  3. La deuxième phrase serait plus claire si les trois verbes à l'infinitif qui marquent ce que les citoyens ont à faire étaient introduits par la préposition à.

Je proposerais :

Il est trop tard pour changer quoi que ce soit à l’effet produit. À moins qu’une fois partis, nous décidions dans la même démarche, et pour soulager les citoyens et citoyennes d’avoir à réfléchir un peu, à donner leur opinion et devoir à faire le voyage jusqu’à l’isoloir à quelques reprises durant leur vie, on pourrait envisager de garder les 70 députés libéraux à vie et de mettre tous les autres à la porte.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Une élection "à l’aveugle" » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/405236/une-elect...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.