14 avril 2014
À l'inverse*
- Elle cible les personnes à faible revenu vivant dans la capitale du Massachusetts et qui, bien souvent, doivent composer avec une surcharge pondérale inversement proportionnelle à leur sédentarité et à la qualité des aliments qu’ils mettent dans leurs assiettes.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 14 avril 2014.)
Que la surcharge pondérale de certaines personnes soit inversement proportionnelle à la qualité des aliments qu'elles mettent dans leurs assiettes, je n'ai aucun mal à le croire; mais qu'elle soit inversement proportionnelle à leur sédentarité, ce serait on ne peut plus surprenant, puisque la sédentarité s'entend ici du manque d'exercice. Pour éviter le contresens, le chroniqueur aurait pu écrire, par exemple :
Elle cible les personnes à faible revenu vivant dans la capitale du Massachusetts et qui, bien souvent, doivent composer avec une surcharge pondérale attribuable à leur sédentarité et à la mauvaise qualité des aliments qu'elles mettent dans leurs assiettes.
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[...] pour qu’ils soient plus éclairés, pour les empêcher de s’enfermer dans ces pensées circulaires dans lesquels la peur trouve toujours des terreaux fertiles.
[...] pour qu’ils soient plus éclairés, pour les empêcher de s’enfermer dans ces pensées circulaires dans lesquelles la peur trouve toujours des terreaux fertiles.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 21 avril à 18 h 45, je vois que les trois fautes signalées ont été corrigées.
« La prescription » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/405...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
22:37 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias