13 juin 2014
Raconte-t-elle, dit-elle
- Il y a quelques années, elle a couché durant deux semaines dans la rue, au métro Berri, dans la peur et l’angoisse constante d’être attaquée. « J’avais tellement peur que je me cachais, raconte-t-elle. Moi, je ne bois pas, je ne me drogue pas », dit-elle.
(Caroline Montpetit, dans Le Devoir du 27 mai 2014.)
Une incise aurait suffi :
« J’avais tellement peur que je me cachais, raconte-t-elle. Moi, je ne bois pas, je ne me drogue pas. »
« J’avais tellement peur que je me cachais. Moi, je ne bois pas, je ne me drogue pas », dit-elle.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Des femmes âgées envoyées à la rue après un séjour à l’hôpital » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/409...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:30 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias