25 juin 2014
La nouvelle loi de 2012 datait de 1997
- En clair : depuis le 1er juin dernier, l’Université Laval a décidé d’emboîter le pas aux 28 universités canadiennes qui appliquent les nouvelles dispositions de la nouvelle loi sur le droit d’auteur de 2012. Celle-ci, qui datait de 1997 et qui était désuète, a été remaniée [...]
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 25 juin 2014.)
Trois observations :
- J'imagine que la décision a été prise le 1er juin, et non depuis cette date, soit à une date indéterminée se situant entre le 1er et le 25 juin.
- Il suffit d'appliquer les dispositions de la nouvelle loi.
- Le pronom démonstratif celle-ci ne peut désigner que « la nouvelle loi sur le droit d'auteur de 2012 »; mais il va de soi que cette nouvelle loi ne peut dater à la fois de 2012 et de 1997.
On pouvait écrire :
En clair : depuis le 1er juin dernier, l’Université Laval a décidé d’emboîter le pas aux 28 universités canadiennes qui appliquent les nouvelles dispositions de la nouvelle loi sur le droit d’auteur de 2012. La loi de 1997, qui était désuète, a été remaniée [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L’Université Laval se retire d’une entente sur le droit d’auteur » : http://www.ledevoir.com/societe/education/411847/l-univer...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias