01 septembre 2014
Guillemet fermant, point final
- On insiste : pour Montebourg, le carnet de route fixé par Hollande est un « sinistre politique. »
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 26 août 2014.) - À propos de l’Allemagne, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, Montebourg avance qu’il faut au plus vite « hausser le ton. »
(Même source.) - On comprend d’ailleurs bien que le secrétaire d’État américain, John Kerry, ait qualifié le dernier en date « d’une occasion qui n’est pas une certitude. »
(Même éditorialiste, dans Le Devoir du 28 août 2014.)
En français, le point final doit se mettre après les guillemets lorsque ceux-ci n'encadrent pas une phrase complète :
On insiste : pour Montebourg, le carnet de route fixé par Hollande est un « sinistre politique ».
À propos de l’Allemagne, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, Montebourg avance qu’il faut au plus vite « hausser le ton ».
On comprend d’ailleurs bien que le secrétaire d’État américain, John Kerry, ait qualifié le dernier en date d'« une occasion qui n’est pas une certitude ».
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Encore une crise! » : http://www.ledevoir.com/international/europe/416810/demis...
« Faut-il y croire? » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
19:20 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias