14 septembre 2014
Désaccords*
- Tom Lawson, le chef d’état-major des forces canadiennes, affirmait, lors d’une conférence tenue à Washington en novembre 2013, qu’il ne voyait aucune différence entre l’action d’un fusil et celui d’un drone.
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 8 septembre 2014.)
Tom Lawson, le chef d’état-major des Forces canadiennes, affirmait, lors d’une conférence tenue à Washington en novembre 2013, qu’il ne voyait aucune différence entre l’action d’un fusil et celle d’un drone.
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Quand ces jours-ci deux journalistes sont égorgés devant des caméras d’islamistes, l’Occident se montre à raison écœuré par de tels procédés, mais sans jamais remettre en question l’humanité de ceux qu’elle emploie de son côté en faisant notamment l’apologie des drones.
Le chroniqueur parle des procédés que l'Occident emploie, autrement dit qu'il emploie.
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Nous entrons bel et bien dans l’ère des drones et de leurs champs de bataille non désignés comme tels où l’on tient pour légitime des actions de types paramilitaires d’une extrême violence.
L'adjectif légitime est ici attribut du complément d'objet direct : on tient des actions pour légitimes. Il fallait écrire :
Nous entrons bel et bien dans l’ère des drones et de leurs champs de bataille non désignés comme tels où l’on tient pour légitimes des actions de type paramilitaire d’une extrême violence.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 15 septembre à 16 h 50, je vois que les trois fautes ont été corrigées.
« L'œil » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/417...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias