17 décembre 2014
Ni, n'y
- C’est à ni* rien comprendre.
(Fabien Deglise dans son blogue, Les mutations tranquilles, le 15 décembre 2014.)
On écrit :
Ils prétendent bien connaître l'Italie, mais ne sont jamais allés à Florence ni à Venise.
[On dirait à l'affirmative : Ils sont allés à Florence et à Venise.]
– Nous non plus, nous n'y sommes jamais allés.
[Nous ne sommes jamais allés là-bas.]
– N'y avez-vous pas songé?
[N'avez-vous pas songé à cela?]
La première phrase du billet de monsieur Deglise devrait se lire comme suit :
C’est à n'y rien comprendre.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Pigiste
Québec
* Le samedi 20 décembre à 3 h 10, je vois que la faute a été corrigée.
« Les adolescents préféreraient les livres imprimés » : http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/les-mutations-tra...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
14:23 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias