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22 janvier 2015

L'adjectif ne remplace pas le nom

  • Il y a subtilement la tentation de faire porter aux victimes un peu du poids d'assassinats insensés. De leur trouver une logique, comme si on avait pu les éviter. Il y a risque d'internaliser la mécanique terroriste, de les croire sur parole.
    (Yves Boisvert, dans La Presse du 10 janvier 2015.)

Il y a risque de croire non pas les victimes, non pas les assassinats, mais les terroristes; cependant, l'adjectif terroriste ne peut pas renvoyer au nom. Je suggérerais :

Il y a risque d'internaliser la mécanique terroriste, de croire les tueurs sur parole.

* * * * *

  • Ce qui est visé, ce n'est pas la politique de Harper ou d'Obama ou des socialistes françaisun des seuls pays occidentaux à avoir soutenu les démarches de l'Autorité palestinienne, par exemple.

Les socialistes et autres -istes, de quelque nationalité qu'ils soient, ne sont pas un pays; les adjectifs de nationalité non plus. On pouvait écrire :

Ce qui est visé, ce n'est pas la politique de Harper ou d'Obama ou des socialistes français – la France est un des seuls pays occidentaux à avoir soutenu les démarches de l'Autorité palestinienne, par exemple.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec

« C'est le fanatisme, pas la religion » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/20...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.