16 avril 2015
Distractions
- Pour un politicien, peu de choses sont aussi désagréables que de retrouver son nom dans une phase contenant le mot « fraude », même s’il n’y est pour rien.
(Michel David, dans Le Devoir du 16 avril 2015.)
Dans une phrase*.
- [...] on a appris cette semaine qu’il siégeait également à celui de la minière Canadian Ressources, qui a bénéficié récemment d’un prêt de 100 millions d’Investissement Québec.
Cela m'étonnerait qu'une entreprise porte le nom de Canadian Ressources, étant donné qu'on écrit ressources en français, mais resources en anglais. Monsieur David ne voudrait-il pas parler de la société minière Canadian Royalties*?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
* Le 17 avril à 12 h 30, je vois que la correction a été apportée.
« Le distrait » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/437447/le-distrait
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
14:47 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias