25 avril 2015
Attaques virulentes d'un journaliste virulent
- Toutes ces femmes se sont tenues debout [...] devant les attaques virulentes des journalistes mâles, dont le fondateur du Devoir, Henri Bourassa, était peut-être le plus virulent [...]
(Lise Payette, dans Le Devoir du 25 avril 2015.)
On aurait pu écrire, par exemple :
Toutes ces femmes se sont tenues debout [...] devant les attaques mordantes des journalistes mâles, dont le fondateur du Devoir, Henri Bourassa, était peut-être le plus virulent [...]
- Ces meneurs — tous mâles — de la farouche opposition au droit de vote des femmes n’ont pas hésité à encourager un autre groupe de femmes, plus conservatrices et plus soumises, à s’opposer farouchement à la lutte des suffragettes de l’époque, ces méchantes féministes qui faisaient si peur au monde.
Je suggérerais peut-être :
Ces meneurs — tous mâles — de l'opiniâtre opposition [ou de l'opposition opiniâtre] au droit de vote des femmes n’ont pas hésité à encourager un autre groupe de femmes, plus conservatrices et plus soumises, à contrecarrer farouchement la lutte des suffragettes de l’époque, ces méchantes féministes qui faisaient si peur au monde.
Ces meneurs — tous mâles — de la farouche opposition au droit de vote des femmes n’ont pas hésité à encourager un autre groupe de femmes, plus conservatrices et plus soumises, à contrecarrer avec opiniâtreté la lutte des suffragettes de l’époque, ces méchantes féministes qui faisaient si peur au monde.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
« 75 ans de lutte continue » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/438349/75-ans-deja
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias