25 septembre 2015
La fleur de Lisée?
- Une quarantaine d’autres municipalités allaient bientôt lui emboîter le pas, tandis qu’à Brockville, on piétine carrément le fleurdelisée.
(Philippe Orfali, dans Le Devoir du 25 septembre 2015.)
Le drapeau du Québec, c'est le fleurdelisé. Rien à voir avec l'homme politique.
- « Les grandes avancées gouvernementales [...] reflètent aussi la persévérance de la communauté franco-ontarienne qui ne s’est jamais laissée abattre. »
(Le journaliste cite Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux Affaires francophones de l'Ontario.)
Le participe passé du verbe se laisser doit rester invariable dans cette phrase, pour une double raison. Explications ici. Il fallait écrire :
« Les grandes avancées gouvernementales [...] reflètent aussi la persévérance de la communauté franco-ontarienne, qui ne s’est jamais laissé abattre. »
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
« L’heure est à la réconciliation avec les francophones de l’Ontario » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/451040/sault-sai...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias