22 octobre 2015
C'était refusé de voir...
- Les néodémocrates, Thomas Mulcair en tête, s’étaient accrochés à l’idée que ce serait pratiquement impossible pour les libéraux de combler cet écart. Ils disaient partir en meilleure position avec 95 sièges. Mais c’était refusé de voir ce que les sondages, aussi imparfaits soient-ils, laissaient entrevoir : un irrésistible désir de changement des Canadiens.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 20 octobre 2015.)
Non, il n'était pas refusé (ou interdit, défendu) de voir ce que les sondages laissaient entrevoir; ce que voulait dire la chroniqueuse, c'est que l'attitude des néodémocrates équivalait à refuser de le voir. Il fallait donc l'infinitif :
Ils disaient partir en meilleure position avec 95 sièges. Mais c’était refuser de voir ce que les sondages, aussi imparfaits soient-ils, laissaient entrevoir : un irrésistible désir de changement des Canadiens.
Line Gingras
Québec
« Monsieur Trudeau » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/453037/monsieur-...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:24 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias