27 octobre 2015
Les personnes qui considèrent quiconque... comme des personnes
- [...] ce discours typique des personnes qui croient bien faire et considèrent quiconque s’oppose à de tels « accommodements » — qui sont bien sûr « généreux » et « respectueux » — comme des personnes « radicales » qui « manquent d’ouverture ».
(Yves Gingras, dans Le Devoir du 24 octobre 2015.)
Quiconque signifie « toute personne qui », et non pas « toutes les personnes qui ». Par ailleurs, il serait bon d'éviter la répétition de personne. On pourrait écrire, par exemple :
[...] ce discours typique des gens qui croient bien faire et considèrent quiconque s’oppose à de tels « accommodements » — qui sont bien sûr « généreux » et « respectueux » — comme une personne « radicale » qui « manque d’ouverture ».
[...] ce discours typique des personnes qui croient bien faire et considèrent quiconque s'oppose à de tels « accommodements » — qui sont bien sûr « généreux » et « respectueux » — comme quelqu'un de « radical » qui « manque d'ouverture ».
Line Gingras
Québec
« Les soumissions tranquilles ou Houellebecq en Ontario » : http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/453440...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, presse, médias