29 novembre 2015
Accrochés à la clôture, des photos
- Toute la semaine, des passants ont déposé des fleurs sur le trottoir pour rendre hommage aux victimes. Ils ont allumé des lampions. Ils ont pleuré. Accrochés à la clôture, des photos bouleversantes des victimes, jeunes pour la plupart.
(Rima Elkouri, dans La Presse du 24 novembre 2015.)
Ce ne sont pas des passants qui sont accrochés à la clôture, mais des photos :
Toute la semaine, des passants ont déposé des fleurs sur le trottoir pour rendre hommage aux victimes. Ils ont allumé des lampions. Ils ont pleuré. Accrochées à la clôture, des photos bouleversantes des victimes, jeunes pour la plupart.
On pourrait aussi écrire, mais cela n'aurait pas le même sens :
Toute la semaine, des passants ont déposé des fleurs sur le trottoir pour rendre hommage aux victimes. Ils ont allumé des lampions. Ils ont pleuré. Accroché à la clôture des photos bouleversantes des victimes, jeunes pour la plupart.
Line Gingras
Québec
« Paris, je t'aime » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/rima-elkouri/201...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:54 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias