25 janvier 2016
Dans sa forme et sa structure
- [...] la tour n’a, elle, jamais réussi à offrir un environnement de vie ou de travail à la hauteur d’une Cité, de devenir le point de départ d’un quartier neuf.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 25 janvier 2016.)
Un environnement de devenir...? À la hauteur de devenir...? Je crois comprendre plutôt que la tour n'a jamais réussi à devenir le point de départ... :
[...] la tour n’a, elle, jamais réussi à offrir un environnement de vie ou de travail à la hauteur d’une Cité, à* devenir le point de départ d’un quartier neuf.
* * * * *
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Une valeur qui réside d’ailleurs un peu dans sa forme et sa structure, mais surtout dans ce qu’ils ont fini par raconter sur l’héritage, la politique rancunière pratiquée dans le noir, l’indolence, les sacrifices inutiles, l’arrogance, la vanité et qui mérite du coup de rester bien affichée dans la ville, pour ne pas être oublié.
Deux observations :
- Il me semble que l'on a voulu parler d'une valeur qui mérite de rester bien affichée, pour ne pas être oubliée.
- Sa forme et sa structure doivent être représentées par un pronom féminin.
Il fallait écrire :
Une valeur qui réside d’ailleurs un peu dans sa forme et sa structure, mais surtout dans ce qu’elles* ont fini par raconter sur l’héritage, la politique rancunière pratiquée dans le noir, l’indolence, les sacrifices inutiles, l’arrogance, la vanité, et qui mérite du coup de rester bien affichée dans la ville, pour ne pas être oubliée.
Line Gingras
Québec
* Le 27 janvier à 19 h 35, je vois que la correction a été apportée.
« La tour et la honte » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/461...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:41 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias