30 janvier 2016
Plus ou moins
- Après la défaite libérale de 1998, Jean Charest en était venu à la conclusion que se présenter en disciple du premier ministre ontarien Mike Harris, notoirement connu pour son peu d’empathie pour les plus favorisés, n’était pas la meilleure stratégie. Au cours d’un brunch-bénéfice du PLQ en septembre 1999, il avait lancé devant 600 militants de l’est de Montréal : « La compassion, chers amis, ce sera le mot d’ordre, le cheval de bataille du Parti libéral du Québec. »
(Michel David, dans Le Devoir du 30 janvier 2016.)
Deux observations :
- Il y aurait avantage à remplacer l'un des deux pour.
- L'ancien premier ministre de l'Ontario, le conservateur Mike Harris, est connu pour avoir fortement réduit les budgets des programmes sociaux. Le passage à l'étude renferme donc un contresens.
Il faudrait lire :
Après la défaite libérale de 1998, Jean Charest en était venu à la conclusion que se présenter en disciple du premier ministre ontarien Mike Harris, notoirement connu pour son peu d’empathie à l'égard des moins favorisés*, n’était pas la meilleure stratégie. Au cours d’un brunch-bénéfice du PLQ en septembre 1999, il avait lancé devant 600 militants de l’est de Montréal : « La compassion, chers amis, ce sera le mot d’ordre, le cheval de bataille du Parti libéral du Québec. »
Line Gingras
Québec
* Le 1er février à 15 h, je vois que l'on a apporté la correction suivante : « [...] Mike Harris, notoirement connu pour son peu d’empathie pour les plus défavorisés [...] »
« La quête du Graal » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/461630/la-quete-...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
22:27 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias